
Les parents concernés seront envoyés en prison pour avoir systématiquement refusé de se plier à une décision de la Cour concernant les divisions ethniques opérées dans l’école Beit Yaacov. L’un des manifestants, un séfarade, a pris la parole, jeudi : « Hier, mon fils a dit à ma fille que son père allait en prison à cause d’elle. Je l’ai embrassé et lui ai dit que ce n’est pas ‘à cause’ de ma fille, mais ‘grâce à’ ma fille que je vais en prison. C’est une occasion pour nous de sanctifier Dieu. »
Manifestation sans violences
Quelque 10 000 officiers de police étaient déployés jeudi. Selon l’inspecteur David Cohen, « la police a demandé que l’admission des prisonniers soit retardée afin de pourvoir d’abord encadrer les manifestations de masse. C’est de cette manière que doit agir un Etat démocratique. Les gens peuvent manifester, mais les décisions de la Haute Cour de justice doivent être honorées. » Cohen a fait savoir, par ailleurs, qu’il avait parlé avec plusieurs rabbins et organisateurs des manifestations pour que tout se déroule dans le calme.
Les parents sanctionnés devaient être admis en prison à 17h. Selon les autorités pénitentiaires, des arrangements particuliers auraient été pris pour accueillir les hommes et femmes ultra-orthodoxes dans leurs cellules, sans que leur mode de vie religieux ne soit altéré.
Extrait du Jérusalem post