La Chemita et le Mont Sinai, Paracha Behar, par le Rav Dov Roth-Lumbroso
[youtube id= »_SXlzzNo5NM » width= »800″ autoplay= »no » api_params= »rel=0&modestbranding=1″ class= » »][/youtube] Cours vidéo du Rav Dov Roth-Lumbroso
[youtube id= »_SXlzzNo5NM » width= »800″ autoplay= »no » api_params= »rel=0&modestbranding=1″ class= » »][/youtube] Cours vidéo du Rav Dov Roth-Lumbroso
Hachem parla à Moché au mont Sinaï en disant. (25, 1)Rav Chelomo Bloch, qui fut un proche disciple du ‘Hafets ‘Hayim, a rapporté l’explication suivante au nom de son Maître.
Notre paracha interdit de prêter de l’argent et d’en tirer le moindre profit : « N’accepte de sa part ni intérêt ni usure, mais crains ton D.ieu, et que ton frère vive avec toi ! » (Vayikra, 25, 36)
Survivre à la pauvreté tout en restant fidèle à la Torah et aux mitsvot n’est assurément pas chose aisée. La sensation de manque, l’oppression et l’anxiété des besoins quotidiens contribuent à déstabiliser l’homme dans sa quête spirituelle. Il existe cependant une épreuve autrement plus difficile que celle de la pauvreté : l’épreuve de la richesse…
« N’accepte de sa part ni intérêt ni profit, et crains ton D.ieu », (Vayikra, 26, 36) : c’est en ces termes que la Torah, dans la paracha de Béhar, énonce l’interdiction de pratiquer l’usure. Toutefois, la conclusion de ce verset – « Et que ton frère vive avec toi » – amena nos Sages à statuer sur des circonstances nettement plus tragiques…
Les sept premiers versets de la paracha décrivent les principes de l’année chabbatique ( chemita ). La mise en jachère de la terre a été instituée pour que nous prenions conscience de ce que c’est Hachem qui l’a créée et qui l’a donnée à l’homme, et qu’elle n’appartient pas à ceux qui en prennent possession.