Orgue et bima


Orgue et bima

Le drame qui vient de frapper douloureusement une communauté de la province française, dont la synagogue a été partiellement détruite par un incendie qui s’est déclaré à la suite, semble-t-il, d’un court-circuit dans la soufflerie de l’orgue, nous fournit l’occasion de revenir sur un point d’histoire,  à savoir la fatalité qu’ont constitué, au dix-neuvième siècle, l’introduction dans certaines synagogues de l’orgue et le déplacement de la bima, l’estrade où est lue la Tora, également appelée almémor ou téva.

C’est en 1810 qu’a été installé pour la première fois, à Seesen (Basse-Saxe, Allemagne), un orgue dans une synagogue, soit plus de trente ans avant les synodes des rabbins libéraux qui se sont tenus à Braunschweig en 1844, à Francfort en 1845, et à Breslau en 1846, au cours desquels a été signé l’acte de naissance du judaïsme réformé allemand.

Un certain volcan

ll a suffi d’une irruption volcanique au nord de
l’Europe pour mettre l’ensemble des relations aériennes au sein de tout
le monde occidental dans une totale confusion, avec toutes les
conséquences imprévisibles que l’on peut imaginer !


Ce phénomène naturel appelle pour ma part les
réflexions suivantes…


En premier lieu, dans toute la Torah, on voit bien que l’intervention de
Hachem dans le monde passe toujours par des phénomènes naturels.
L’illustration la plus parlante est celle de la Sortie d’Égypte : pour
faire sortir son peuple d’Égypte, Hachem aurait pu peut-être envoyer un
mal’a’h (un ange), ou bien faire apparaître une  » révélation  » devant le
pharaon afin de le convaincre de se soumettre. Or, qu’a fait le
Créateur ? Il a envoyé des plaies et des phénomènes naturels ! On peut