Le Chéma



Le « Chéma » ou la complète soumission au joug de la Royauté céleste

En plus de l’énoncé des Dix
Commandements, la paracha
Vaet’hanan se distingue
également par le fait qu’elle comporte
le premier chapitre du « Chéma
Israël ». Or, le rav Moché Reiss attire
notre attention sur notre obligation
d’une part de réciter le Chéma matin
et soir, mais d’autre part et en même
temps sur le fait incontournable que
cette mitsva occupe dans la Torah,
dans l’histoire de notre peuple et
dans la conscience juive en général,
une place tout à fait remarquable !
A chaque fois que l’on introduit
un bébé âgé de huit jours dans l’alliance
de notre ancêtre Abraham par
la Brit-Mila – le moment précis où
l’âme juive s’introduit dans le corps
humain -, l’assistance tout entière
récite tout d’abord le premier verset
du « Chéma Israël » pour se définir
clairement parmi ceux des hommes
qui prennent sur eux le joug de la
Royauté céleste.

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L’odeur des traitres


Au regard de la série d’événements qui se déroulèrent au début du mois d’Av à travers les générations, on en vient généralement
à se laisser porter par le désespoir et la consternation ! Mais pourtant, ce sont ces mêmes circonstances qui permirent à certains
hommes de faire ressurgir leur identité profonde…

Au moment où Yaacov prit la
place de son frère Essav
pour recevoir les bénédictions
d’Its’hak son père, la Torah
nous relate qu’il s’enveloppa des
plus beaux vêtements de son aîné
qui étaient faits de peaux de chevreaux,
et ce afin d’éviter que son
père ne découvre son subterfuge.
Ainsi, lorsque Yaacov s’approcha
alors de son père, « Its’hak aspira
l’odeur de ses vêtements et il le bénit
: ‘Voyez, le parfum de mon fils
est comme le parfum d’une terre
bénie par l’Éternel’ ! », (Béréchit,
27, 27).