La remontrance : signifier les griefs


Durant ces trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 Av, nous lisons le Chabbat des « Haftarot déPouranouta », dont le thème
central – à l’instar de la paracha de Dévarim – est la « Tokha’ha », c’est-à-dire des paroles d’admonestation et de réprimandes…

Dans le Midrach Rabba (au
début du Livre de Dévarim),
nous trouvons les quelques
mots énigmatiques suivants
: « ‘Je te signifierai et te
déclinerai [Mes griefs] sous les
yeux’ (Psaumes, 50, 21) – deux
Sages [débattirent concernant ce
verset] : l’un dit – Je signifierai
tous Mes griefs sous les yeux, et
le second dit – Je t’énoncerai tous
Mes griefs ». Pour comprendre la
signification de cette étrange discussion,
le « Chem miChmouël »
nous invite à découvrir une explication
du « Alcheikh haKaddoch
» sur le verset : « Au chef
des chantres, psaume de David,
lorsque le prophète Nathan vint le
trouver, à la suite de ses relations
avec Batchéva » (Psaumes 51).

Où es-tu?


La paracha de Dévarim tombe invariablement la semaine précédant Ticha
béAv, c’est-à-dire le « Chabbat ‘Hazon » ; et de fait, un lien étroit unit à plus
d’un égard cette paracha aux terribles événements qui se déroulèrent ce
jour-là…

Trois « Eikha » !

Dans l’introduction d’« Eikha Rabba
», le Midrach relève une expression
particulière revenant dans les
propos de Moché, d’Ichaya (Isaïe)
et de Yirmiya (Jérémie) par laquelle
se profile une vision très
profonde de l’Histoire du peuple
d’Israël.