De l’exil d’Israël


Ainsi que l’explique le rav Horowitz dans son livre « Chné Lou’hot haBrit »
(Torah chébiKhtav, Mil’hamot haChem, 2), la paracha Massé est toujours lue
pendant cette période de trois semaines dénommée « Ben haMétsarim » et
qui sépare le jeûne du 17 Tamouz de celui du 9 Av. En ce sens, elle comporte
les clés de lecture de l’exil du peuple juif…

Les derniers chapitres avec lesquels
se termine le 4e Livre
du Séfer Torah et qui, avant
le 5e Livre (le Séfer Devarim, appelé
aussi le « Michné Torah » – littéralement
: « La Répétition de la
Torah »), lui apportent en quelque
sorte sa conclusion, décrivent les
pérégrinations du peuple d’Israël
avant son entrée dans la terre de
la Promesse.

Etincelle de sainteté


C’est parfois à travers les gestes et les démarches les plus anodins que se profile la véritable grandeur d’âme. Preuve en est
la fameuse requête des enfants de Gad et de Réouven de s’établir à l’est du Jourdain, exposée à la lumière de ce brillant
développement du « Mikhtav méÉliyahou»…

Dans notre paracha de Matot,
la Torah relate que peu
avant l’entrée de notre peuple
en Eretz-Israël, les tribus de
Réouven, Gad et la moitié de celle
de Ménaché se présentèrent devant
Moché avec une requête particulière
: « Les enfants de Réouven et ceux
de Gad possédaient de nombreux
troupeaux, très considérables. Lorsqu’ils
virent le pays de Yaazer, (…)
ils trouvèrent cette contrée avantageuse
pour le bétail. (…) Ils dirent
[à Moché] : ‘Si nous avons trouvé
faveur à tes yeux, que ce pays soit
donné à tes serviteurs ; ne nous
fais pas passer le Jourdain (…) »,
(Bamidbar, 32, 1- 5).