49 : l’année des séfirot


LA DERNIÈRE Michna du 4è
chapitre du Traité talmudique
Edouyot
enseigne : « Rabbi Akiba
dit aussi : ’Il y a cinq choses
de douze mois : le jugement de
la génération du déluge [dura]
douze mois ; le jugement de
Job, douze mois ; le jugement
de l’Égypte, douze mois ; le
jugement de Gog ouMagog à
la fin des temps, douze mois ;
le jugement des scélérats dans
le monde à venir, douze mois,
comme il est dit : ‘Véhaya midéi
‘Hodech bé’Hodcho [D’un
mois au mois correspondant]
(…)’, (Isaïe, 66, 23). Rabbi
Yo’hanan ben Nouri affirme :
‘Même entre Pessa’h et Atsérèt
[Chavouot], comme il
est dit : ‘Oumidéi Chabbat
béChabbato’ [D’un chabbat
au Chabbat correspondant]’,
(Isaïe, ibid.) ».

Distances de sécurité


Au début de la paracha d’« A’haré-Mot », le
verset formule l’interdiction adressée au Cohen
Gadol de pénétrer dans le Saint des Saints à tout
autre moment qu’à Yom Kippour pour le service
particulier de ce jour saint.

Cet ordre est cependant introduit
par une évocation qui
ne semble pas avoir sa place
ici : « D.ieu parla à Moché, après
la mort des deux fils d’Aharon qui,
s’étant avancés devant l’Éternel,
avaient péri » (Vayikra, 16, 1). Or à
quoi bon rappeler à cet endroit cet
épisode douloureux, pourtant décrit
avec davantage de précisions
dans la paracha Chemini (Vayikra,
chapitre 10)… ?