La force du destin


Les Sages révèlent que si le lépreux endure de telles souffrances et une si
rigoureuse exclusion, c’est parce qu’il s’est rendu coupable d’une faute bien
précise, comme l’orgueil ou la médisance. Car toute plaie, tout événement
– et en réalité toutes les circonstances de la vie – ont un dessein bien
déterminé. Ce thème sera pour nous l’occasion de retracer brièvement la
signification du « nissayon »…

Le mot hébreu nissayon – que
l’on traduit à tort ou à raison
par « épreuve » – suggère
différentes notions ; or celle qui
nous intéressera dans le cadre de
cet article correspond néanmoins
parfaitement à cette traduction
dans la mesure où, comme nous
nous en apercevrons, elle consiste
précisément à « inciter l’homme à
faire ses preuves ».

A propos des mérites d?Israël


Le prophète Isaïe relève aux versets 1 à 3 du chapitre 46 de sa « névouah » un étonnant et intéressant contraste
dont il tire plusieurs enseignements fort actuels pour notre génération…

D’une part, Isaïe fustige les
nations qui s’échinent à
transporter leurs idoles
lorsqu’elles ont besoin de les « déplacer
» d’un endroit à l’autre. Ce
qui signifie au sens figuré que les
leaders des nations ne renoncent
pas facilement à leurs idolâtries
et souhaitent même les « développer
» davantage et leur donner du
poids, au détriment du public qui
souvent n’en peut plus et voudrait
se débarrasser d’elles. Mais
d’autre part, Isaïe loue le peuple
d’Israël – non seulement Yéhouda
mais aussi les descendants des
Dix Tribus qui l’ont rejoint – lesquels
font tout ce qu’ils peuvent
dans l’accomplissement des mitsvot.
Ce qui est bien difficile pour
un peuple spirituel évoluant dans
un environnement matérialiste.

A Genève, le fiasco de Durban 2


En choisissant de faire coïncider leur conférence avec le Yom Hashoah et en y
invitant le négationniste Ahmadinejad, les organisateurs de la conférence de
Durban ont de leur propre main provoqué son échec.

EST-CE UNE stratégie de la provocation
délibérée ? À moins
que cela ne soit tout simplement
plus fort que lui : le président
iranien Mahmoud Ahmadinejad
s’est encore laissé aller à sa haine
d’Israël, lundi soir, à la tribune de
la conférence sur le racisme organisée
à Genève. Une logorrhée qui
a provoqué le départ immédiat des
représentants de l’Union européenne,
transformant ainsi Durban 2 en
fiasco.