Servir D.ieu pour la foi


La lecture de l’histoire de la
faute du Veau d’Or nous
choque tous. Cette faute se
produit, en effet, peu de temps
après que le peuple a assisté à une
multitude de miracles, plus éblouissants
les uns que les autres.
Depuis la traversée à pied sec de
la Mer Rouge et surtout depuis la
Révélation au Mont Sinaï, la foi
du peuple en D. et en Moché était
alors parfaite.

Rabbi Chelomo, le Rabbi de Radomsk
(1803 – 1866) explique,
dans son ouvrage Tiféret Chlomo,
que le niveau spirituel du peuple
était lié, en fait, à la présence et
à l’influence constante de Moché
Rabénou. L’idolâtrie égyptienne
avait été un environnement incontournable
pendant des générations
entières pour des Enfants d’Israël
livrés à l’esclavage physique et
spirituel le plus cruel.

Aux racines du savoir



Cette année, la « vache rousse » (Para adouma) et le Veau d’or sont évoqués
ensemble le même Chabbat. Une rencontre occasionnelle qui devrait nous
inviter à penser ce qui relie ces deux thématiques…

Sous le Trône céleste…

Il est dit dans le Midrach qu’« un
non-juif s’était rendu auprès de
rabbi Yo’hanan ben Zakaï pour lui
faire la remarque suivante : ‘Ce
service que vous effectuez ressemble
fort à de la sorcellerie ! Vous
amenez une vache que vous brûlez,
puis que vous broyez avant d’en ramasser
les cendres… Ensuite vous
aspergez deux ou trois gouttes sur
l’un d’entre vous qui s’est rendu
impur au contact d’un mort et vous
lui annoncez qu’il est purifié ?!’.