La spécificité de la tsédaka juive


Le thème de la paracha Terouma est la construction du Michkan, le temple démontable qui servait de Sanctuaire à toutes les
étapes où le peuple d’Israël campait pendant les 40 années de la traversée du désert, et même plus tard en Eretz Israël. Et ce,
alors qu’ensuite le Bet Hamikdach de Jérusalem fut un édifice fixe, construit 440 ans après l’entrée de notre peuple
en Eretz Israël sous la direction de Josué..

Donner, c’est prendre


L’expression particulière du premier verset de notre paracha – « Ils prendront pour Moi une offrande » – a connu de
nombreuses interprétations. Celle qui suit fut proposée par le rav Yossef Dov Soloveitchik (1820-1892), l’auteur du « Beth
haLévi » et le père de la lignée des rabbanim de Brisk.

COMME NOUS le constatons
particulièrement en cette
période, personne ne peut
véritablement affirmer « posséder
» de l’argent. Celui-ci s’avère
si volatile et tributaire
des aléas financiers que
l’on est en droit de se demander
ce que signifie
réellement « avoir » de
l’argent…

Torah et Farine : la juste mesure


C’est dans le Traité Baba Batra (page 99/a) que le Talmud s’interroge sur
l’aspect des Kérouvim, les Chérubins qui surplombaient l’Arche sainte
dans le Tabernacle et dans le Temple. Outre la description qui en est faite
dans notre paracha lors de la construction du Tabernacle, nous retrouvons
également ces Chérubins lors de l’édification du Temple par le roi Salomon
à la fois dans le livre des Rois et dans les Chroniques bibliques, dont une
lecture attentive nous révélera certaines contradictions.

Dans notre paracha (Chémot,
25, 19), Moché se voit ainsi
enjoint de réaliser « deux
chérubins d’or (…) ressortant des
deux extrémités du propitiatoire.
Un chérubin d’un côté et l’autre du
côté opposé : c’est du propitiatoire
même que vous ferez saillir ces deux
chérubins ». En revanche, pour ce
qui est des Kérouvim confectionnnés
par le roi Chlomo, les versets
les décrivent ainsi : « On fit pour le
Saint des Saints deux chérubins en
bois d’olivier, hauts chacun de dix
coudées (…) On plaça les chérubins
au milieu de l’enceinte intérieure,
les ailes déployées, de manière que
l’aile d’un chérubin touchait le mur,
celle du second chérubin le mur opposé, et que leurs autres ailes se
touchaient aile à aile au milieu de
l’enceinte », (Rois- I, 6, 23-27).