Le cheval et la mer
La « Chirat haYam » s’ouvre avec ce
verset : « Je veux chanter à l’Eternel, car sublime, Il a été sublime. Le
cheval et son cavalier, Il les a lancés
dans la mer [Sousse véRo’hvo Rama
baYam] » (Chémot, 15, 1).
En fait, derrière cette express
sion « Le cheval et son cavalier »
se cache un enseignement de toute
première importance. Le Talmud
prescrit en effet : « On n’interprète
pas les lois concernant les relations
interdites [Arayot] devant trois personnes ; ni l’acte de la création
[Maassé Béréchit] devant deux personnes ; ni même l’oeuvre du Char
[Maassé Merkava] devant une
seule personne » (Traité ‘Haguiga,
page11/b).