Savoir tenir ferme !


Voilà déjà plus de 50 ans que le rabbi de Loubavitch a analysé de manière fort intéressante la différence entre la manière dont
Pharaon s’exprimait devant les sages-femmes d’Israël et la manière dont il parlait à son propre peuple… Ceci dans le contexte de
sa décision de noyer les garçons des Enfants d’Israël et de laisser vivre les filles.

Dans le Livre de Chemot (1-
16 et 1-22), Pharaon dit
aux sages-femmes : « Lorsque vous accoucherez les femmes
d’Israël, vous regarderez : si c’est
un garçon, vous le ferez mourir ; et
si c’est une fille, elle vivra ». Lorsqu’il
s’adresse à tout son peuple, il
dit : « Tout garçon qui naîtra, dans
le Nil vous le jetterez, et toute fille,
vous la laisserez vivre ».
Il est clair que ce qui intéressait
Pharaon, c’était la mort des garçons.
Alors pourquoi avait-il bessoin
d’évoquer la survie des filles
?

Le Rambam et la Kabbala



C’est une question posée par tous les lecteurs du Rambam : le grand maître du Caire eut-il accès aux textes de la Kabbale
et si oui, pourquoi ne les cite-t-il jamais explicitement ?

Le « Chomer Emounim
haKadmone »
Pour répondre à cette délicate
question, nous voudrions tout
d’abord citer ce passage essentiel
extrait de l’ouvrage « Chomer
Emounim – haKadmone » du
rav Yossef Igrasse, publié pour
la première fois en 1736 à Amsterdam.
Construit sous la forme
d’un dialogue entre « Chaaltiel »
(celui qui questionne) et « Yéhouyéda
» (celui qui sait), ce
livre développe tout d’abord la
question historique de l’héritage
kabbalistique depuis ses origines
jusqu’au Ari zal, puis dans une
seconde partie, il défend les positions
du Ari zal face aux questions
posées par d’autres grands
kabbalistes, en particulier face
aux critiques que lui adressa le
Rama miPano (le rav Mena’hem
Azaria de Pano).

Hiloula du Rambam


C’EST À la date du 20 Tévet,
c’est-à-dire ce vendredi,
que tombe l’anniversaire
de décès de Maïmonide. S’il est
encore besoin de le rappeler, les
extraordinaires péripéties de la
vie de ce personnage – qui le menèrent
d’Espagne en Egypte, en
passant par le Maroc et la Terre
d’Israël – n’eurent d’égal que la
richesse de son oeuvre qui englobe
littéralement tous les domaines
de l’étude de la Torah !
Son commentaire sur la Michna
– précis et incisif -, son « Guide
des Egarés » – un ouvrage de référence
sur la philosophie juive
jamais égalé -, pour importants
qu’ils soient, ne se révélèrent en
fait qu’un prélude à son oeuvre
incontestablement la plus magistrale
: le « Michné Torah »
dans lequel fut compilé pour la
première fois l’ensemble du système
halakhique traditionnel
d’une manière parfaitement exhaustive.
C’est donc en hommage à Maïmonide
que nous allons consacrer
ces quelques articles en abordant
plusieurs débats soulevés autour
de l’oeuvre de ce grand maître.

Le Sage et le fou



"Rabbi Yo’hanan a enseigné
que depuis le jour où le
Temple fut détruit, l’inspiration
prophétique a été retirée
des prophètes pour être donnée
aux enfants et aux fous ".

Cet enseignement nous révèle
pourquoi nous devons prendre
garde à ne pas affirmer précipitamment
que l’intellection
rationnelle du monde est plus
élevée que la simplicité et l’innocence
de l’enfant ni que l’irrationalité
du fou…

Puisque c’est en vertu précisément
de leur « soustraction »
au régime de la rationalité que,
se faisant les récipiendaires
de la Parole en l’absence du
Temple, ils accèdent de fait à
l’inscription métaphysique du
sens.

Nette augmentation des actes antisémites en France



Les observateurs et les responsables
communautaires ont vu
arriver ce phénomène
comme une vague dévastatrice :
les agressions antisémites se sont
multipliées aux quatre coins de
l’Hexagone depuis le début de
l’opération « Plomb durci » à Gaza !
Lundi 12 janvier au soir, Raphaël
Haddad, le président de l’UEJF en
avait déjà compté pas moins de 55 :
« C’est encore plus important que
ce qu’on avait recensé en 2001 ! »,
assure-t-il.