Eth cha?arei ratson


?Eth cha?arei ratson

Le poème qui commence par les mots : ?Eth cha?arei ratson est au centre de tous les poèmes récités à Roch hachana dans les communautés de rite séfarade, et il constitue l’un des temps forts des prières de cette fête.

Composé au douzième siècle par Yehouda Chemouel ibn ‘Abasch , il développe avec de nombreux détails la « ligature » d’Isaac ( ?aqèdath Yits?haq ) telle que la relate la Tora ( Berèchith 22, 1 et suivants). Son auteur, selon la légende, aurait perdu son fils dans son jeune âge, et c’est son deuil qui aurait inspiré ce poème.

Parachath et Haftara Wayélekh

Parachath Wayélekh ? « Ecrivez ce cantique »

A la fin de la dernière adresse de Moïse aux enfants d’Israël, Hachem lui ordonne : «  Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique, et enseigne-le aux enfants d’Israël, mets-le dans leurs bouches, afin que ce cantique-ci soit pour moi un témoignage contre les fils d’Israël » ( Devarim 31, 19).

Ce verset soulève de nombreuses questions :

Quel est ce « cantique » ( chira ) dont Moïse est chargé d’assurer la rédaction ?

Pourquoi le mot « écrivez » ( kithevou ) est-il au pluriel, alors que « enseigne » ( lamda ) est au singulier ?