Depuis la mort qualifiée de "mystérieuse" du chef terroriste palestinien, des rumeurs avaient circulé sur les causes de son décès, certains laissant entendre qu'il avait été assassiné.

Mais comme on le sait, Arafat était gravement malade et après son admission dans un hôpital de la région parisienne, il est décédé en novembre 2004.

En 2012, suite à la plainte de sa veuve, une enquête était rouverte sur les circonstances de sa disparition et Souha Arafat parlait même d'un "crime politique" en prétendant qu'il avait été empoisonné au polonium en précisant que des traces de ce produit avaient été décelées sur ses vêtements.

Elle s'est pourtant bien gardée d'accuser qui que ce soit, laissant simplement entendre "qu'il n'était pas mort de façon naturelle".  

Plusieurs laboratoires ont été chargés d'effectuer des analyses qui n'ont pas été réellement concluantes. Et finalement, le Parquet de Nanterre vient de prononcer son verdict sur cette affaire en requérant un non-lieu. Il a recommandé au tribunal de classer le dossier, mettant fin à cette affaire.