Le Premier ministre canadien Stephen Harper vient d’être honoré par le Jewish Tribune qui lui a décerné le titre d’Homme de l’Année. Le journal juif canadien tenait ainsi à saluer son attitude positive et courageuse à l’égard de l’Etat d’Israël et du peuple juif.
Il faut savoir que le gouvernement canadien mène depuis un certain temps, dans son pays et à l’étranger, une véritable campagne contre l’antisémitisme sous toutes ses formes, y compris celle de l’antisionisme. Et c’est au nom des valeurs humanitaires des droits de l’homme et de la démocratie qu’il réaffirme son engagement aux côtés d’Israël, souligne le Jewish Tribune.
« Ceux qui le connaissent, précise-t-il, savent que Harper agit ainsi non pas à des fins électorales mais parce qu’il a la conviction que c’est ainsi qu’il faut se comporter ».
Et de rappeler que Harper a rencontré, en septembre dernier, à New York le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou lors de la réunion de l’Assemblée générale de l’Onu. « Celui-ci, dit le journal, a alors salué la décision du gouvernement canadien qui avait fermé l’ambassade du Canada en Iran et l’ambassade d’Iran au Canada ».
En outre, indique encore le Jewish Tribune, le jour de Kippour, la délégation canadienne a quitté l’enceinte de l’Onu lors du discours haineux du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
La politique du Canada est d’ailleurs constante: tout récemment, en novembre, le Canada était l’un des neuf pays qui ont voté contre l’Autorité palestinienne qui a revendiqué (et obtenu) le statut d’observateur en tant « qu’Etat non membre » de l’Onu.
Le Canada amplifie ses échanges commerciaux avec Israël. La semaine dernière, l’Agence canadienne pour le développement international a signé un traité avec Israël pour prolonger la coopération entre les deux Etats dans le déploiement de nouveaux projets.
