Le premier hôpital psychiatrique au monde destiné au public orthodoxe a été inauguré dimanche à Bnei Brak. Cet immense complexe, qui compte huit étages, a été construit à côté de l’hôpital Maayané Hayeshoua.
Des centaines d’invités, rabbanim, personnalités du monde haredi, responsables du monde médical, venus de tout le pays, se sont réunis sous une grande tente déployée spécialement pour accueillir tous les visiteurs sur le parking de l’hôpital.
L’assistance s’est levée à l’arrivée des membres du conseil des sages de la Tora et des Rashei Yeshivot qui tenaient à assister à l’événement et à donner leur bénédiction à cette belle entreprise.
L’émotion était à son comble lorsque le Dr Moshé Rothschild, président et fondateur de l’hôpital Maayané Hayeshoua, a pris la parole pour évoquer la construction de l’établissement il y a 25 ans et le lancement du projet de l’hôpital psychiatrique plus récemment.
Il a évoqué le souvenir du Rav Wozner zts’l, décédé l’an dernier, qui a présidé pendant longtemps la commission de Halakha du centre médical avant de céder la place au Rav Yitzchak Zilberstein.
Il a ajouté: “Cela fait près de 60 ans que je suis médecin et je peux affirmer que c’est dans le domaine de la psychiatrie qu’on a noté la plus grande révolution : si par le passé, on ne parlait de malades mentaux qu’au moment de leur décès, on peut dire qu’à l’heure actuelle, il est possible de traiter 90 % des troubles et de permettre aux patients de retrouver leur communauté et leur famille où ils pourront vivre comme des êtres humains ».
Le Dr Rothschild a ensuite chaleureusement remercié le ministre de la Santé Yaakov Litzman, et le Rav Elimeleh Firer président de l’association ‘Ezra Lamarpeh’ qui l’avait beaucoup aidé. Le Rav Israël Meir Lau, très proche également de ce projet, a ensuite prononcé un discours.
Avant cette inauguration, des rabbanim et des personnalités se sont retrouvés dans les nouveaux locaux pour y poser les mezouzoth et les inaugurer officiellement. L’évènement a eu lieu en présence du ministre de la Santé Yaakov Litzman et de plusieurs de ses collaborateurs dont le Dr Tal Bergman, directeur des services de santé mentale du ministère de la Santé.

