L’exil de la parole
A deux reprises Moshé Rabbénou refuse d’intervenir auprès du Pharaon sous prétexte qu’il bégaye. Je ne suis pas un homme de paroles avance-t-il pour justifier son refus : « Ki kvad pé ou kvad lachon anochi.
A deux reprises Moshé Rabbénou refuse d’intervenir auprès du Pharaon sous prétexte qu’il bégaye. Je ne suis pas un homme de paroles avance-t-il pour justifier son refus : « Ki kvad pé ou kvad lachon anochi.
« Dans la Tente d’assignation, en dehors du Rideau qui est près du Témoignage, Aharon la disposera, et ses fils, du soir jusqu’au matin devant Hachem, statut pour toujours pour leurs générations de la part des enfants d’Israël. » (27, 21)
Expliquant les mots : « du soir jusqu’au matin », Rachi écrit : « Donne-lui la mesure d’huile nécessaire pour qu’elle brûle du soir jusqu’au matin ! Nos Sages l’ont évaluée à un demi-log pour les nuits de téveth, qui sont les plus longues. Et il en va de même pour toutes les nuits de l’année : s’il en reste, peu importe. »
Tandis que la parachath Terouma est consacrée essentiellement à la construction de la Tente d’assignation dans le désert, la haftara qui lui est associée (I Rois 5, 26 à 6, 13) rapporte les étapes de l’édification, sous la direction du roi Salomon, du premier Temple de Jérusalem.
L’annonce de l’exil égyptien et les sévices qu’y subirent les enfants d’Israël, furent déjà communiqués à Avraham, le père de la nation juive : « Sache-le bien, ta postérité séjournera sur une terre étrangère, où elle sera asservie et opprimée durant quatre cents ans. »
« Pharaon ordonna à tout son peuple en disant : Tout fils qui naîtra vous le jetterez dans le fleuve, et toute fille vous la laisserez en vie » (Chemoth 1, 22).
Bien que la Tora les ait déjà comptés de leur vivant en indiquant leurs noms (Beréchith 46, 8 à 27), commente Rachi, elle les recense à nouveau après leur mort pour montrer combien Hachem leur est attaché.
Pourquoi les femmes doivent-elles aussi boire les quatre coupes de vin du Séder ?
Au début de « Arvé Pessa’him » – le dernier chapitre du Traité de Pessa’him – la Michna exige des gabaïm – responsables de la tsédaka –
Au moment où Moché est mandaté pour délivrer le peuple hébreu, D.ieu lui dit : « Va rassembler les Anciens d’Israël !», (Chémot, 3, 16). Autrement dit, les Anciens devaient être les premiers à entendre l’annonce même de la rédemption, et c’est seulement après que le peuple fut à son tour informé.
Dans notre paracha, la première du livre de Chémot, Moché et Aharon se présentent pour la première fois devant le peuple pour lui annoncer l’imminence de la Délivrance. Mais c’est Aharon qui va lui relater les paroles adressées par D.ieu à Moché devant le buisson ardent (Chémot, 4, 30). Et soudain, « le peuple eut foi » !
C’est Sous Louis XVI, roi de France – trois ans avant qu’il ne disparaisse sous « l’étendard sanglant » qu’est adopté en 1790 par l’Académie des Sciences le « mètre » de Burattini comme étant la dix millionnième partie d’un quart de méridien terrestre avant d’être accepté par la France, le 7 Avril 1795 comme mesure de longueur officielle.