Ultime mission

Comme dernière mission avant son décès, Moché reçoit l’ordre divin d’« exercer la vengeance des enfants d’Israël sur les Midianim, après quoi tu rejoindras tes pères », (Bamidbar, 31, 2). Si d’une part, la relation entre cette dernière bataille et le décès de Moché mérite d’être éclaircie, le Ktav Sofer fait aussi remarquer que la formulation de cette injonction divine s’est modifiée en cours de route…

« Marcher humblement avec Hachem  »

Le dernier verset de la Haftarath de la Parachath Balaq contient une recommandation que l’on tient souvent pour l’un des fondements essentiels de la loi juive : « Il t’a été déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Hachem recherche de ta part ? Que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6, 8).

Bilaam, l’homme de toutes les contradictions

Le sinistre Bilaam est l’homme de toutes les contradictions. Il parvient singulièrement à allier les plus hautes sphères auxquelles l’homme puisse aspirer, à une conduite sordide et atypique. Comme le souligne rav ‘Haïm Chmoulevits dans ses Si’hot Moussar (chap. 80 et 81), on ne peut qu’être frappé par les incohérences impossibles qui caractérisaient le personnage de Bilaam.

Qu’a-t-il vu ?

Nous qui formons le peuple juif avons été les témoins visuels de tout ce qui se trouve décrit par la Tora, à l’exception de l’épisode de Bilam.Nos yeux ont vu chacun des miracles produits en Egypte et dans le désert. Chaque événement a été réalisé en présence de six cent mille hommes adultes, desquels nul n’a été exclu. Nos yeux ont vu chacun des miracles produits en Egypte et dans le désert.

Bil’am et son ânesse

Le dialogue de Bil’am avec son ânesse contient certains aspects bizarres. Ce dialogue, qui s’étend entre Bamidbar 22, 22 et 22, 34, peut être divisé en trois parties. Dans la deuxième partie, on peut lire comme une protestation naïve de l’ânesse : « Que t’ai-je fait, que tu m’aies frappée en ces trois circonstances ? » (verset 28). Ces mots laissent apparaître que l’animal n’imagine pas un seul instant que son maître ait pu ne pas voir ce qu’il a vu lui-même.