Les responsables du département de la cacherout du grand rabbinat d’Israël se sont réunis cette semaine pour débattre d’un sujet plutôt inattendu : quelle forme donner aux gâteaux et comment distinguer ceux qui sont neutres (parve) des autres à base de produits lactés (halavi).
En fait, cette réunion a été convoquée suite à de nombreuses plaintes de consommateurs qui affirment ne pas pouvoir distinguer entre les deux sortes, ce qui peut parfois prêter sérieusement à confusion et entraîner même des transgressions graves. C’est ce qu’a précisé le Rav Haguy Bar Guiora, responsable de la cacherout industrielle dans tout Israël.
Pour ces discussions, les responsables de la cacherout ont invité des patrons de pâtisseries industrielles et des rabbins chargés de leur délivrer des labels de cacherout. Devant eux, sur la table, se trouvaient toutes sortes de gâteaux pour illustrer le débat.
Plusieurs propositions ont été faites durant la réunion, portant notamment sur les formes qu’il fallait donner aux produits, différentes s’ils sont h’alavim ou parve.
Mais les solutions proposées ne convenaient pas forcément aux patrons des usines alimentaires qui ont participé au débat. Certains ont déclaré qu’elles n’étaient pas toujours réalisables. Prêts toutefois à faire de leur mieux, ils ont demandé que les mêmes exigences soient présentées à toutes les fabriques et pâtisseries industrielles du pays sous surveillance rabbinique.
A l’issue de la réunion, il a été convenu qu’une aide serait apportée à toutes les entreprises alimentaires concernées par ces changements. En outre, le grand rabbinat devrait publier prochainement une nouvelle brochure permettant au public de distinguer entre les produits neutres et ceux fabriqués à base de substances lactées.
